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Larache

Visiter Ksar El Kébir, Maroc

Visitar Alcazarquivir

Ville enclavée dans la plaine du Gharb. Le fleuve Lucus passe à quelques kilomètres seulement des habitations. À proximité se trouve le lac artificiel de Makhazine, l’un des plus grands du Maroc, qui a permis d’éviter des inondations historiques et favorise les irrigations.

C’est une ville d’origine romaine avec une place et un fort. Elle servait de zone de passage pour les Almohades à l’époque musulmane et également de base pour lutter contre les Européens de la côte.

Dans ses environs a eu lieu la Bataille des Trois Rois ou Bataille de l’Oued al-Makhazine, le 4 août 1578. Les forces portugaises et européennes y affrontèrent celles des prétendants au trône du Maroc. Cette bataille fut importante pour le royaume du Portugal qui devint dépendant de l’Espagne et mit fin aux tentatives de conquêtes européennes au Maroc. 

Elle a appartenu au protectorat espagnol du Maroc car elle était le siège d’une importante garnison militaire. Après l’indépendance, elle s’est transformée en un centre agricole d’irrigation et de production de canne à sucre ainsi que de betterave sucrière. 


Tourisme dans la ville

Ce n’est pas une ville touristique. Dans tous les cas, il vaut la peine de la connaître pour son patrimoine, même s’il n’est pas bien conservé, ainsi que pour son histoire coloniale. Son marché animé et son souk du dimanche méritent aussi d’être vus.

Elle constitue une bonne alternative en tant qu’excursion d’une journée depuis les capitales de Tanger ou de Tétouan, à proximité, ou pour faire une pause sur la route Tanger-Rabat.

Elle ne possède pas d’offre hôtelière de qualité. Ce sont surtout les sites de restauration rapide et les cafés qui sont très nombreux. Il faut quand même relever, sur la route de Rabat, la zone commerciale, la Kaisería et le souk d’Al Henna, présidé par le Café Al Menara.

Visiter la ville

La structure de la vieille ville est formée par les quartiers de Bad el Oued, le plus ancien et commercial avec son Alcaicería, et celui de Xerea, au nord, qui n’est autre que l’extension du précédent, réalisée au XVIème siècle. Le souk de Sidi Bu Hamed constitue le trait d’union entre les deux.

Bad el Oued

N’étant pas déclarée comme médina historique, la vieille ville a été transformée par la construction de nouveaux bâtiments et la restructuration/amélioration des anciennes mosquées et zaouias. 

La Grande Mosquée est un site d’intérêt: située dans Bad el Oued et d’origine almohade (XIIème siècle), elle possède un minaret construit avec des pierres romaines et byzantines. Elle est dotée d’un grand patio et d’une belle medersa.

À côté de la Grande Mosquée, nous retrouvons la Kasbah de Gailan, très transformée.

Il faut aussi souligner l’ancienne Impasse des Noirs, habitée à l’époque par les Guenagua (les troupes noires des Gailan), l’ancien quartier juif, le Fondouk Sultan.

Plusieurs endroits sont dignes d’être visités: la maison des Rmiki, avec ses beaux plafonds et jardins, la zaouia de Sidi Kacen, les marabouts de Sidi Rais, d’Abh-Allah Ben Mohamed, Lalla Fatma Andalusiyala Alcaicería, les Mosquées Saida, à la belle architecture andalouse et Hacemiri, une ancienne zaouia transformée en mosquée en 1889. On y retrouve aussi les restes de son ancienne halle aux grains et l’important artisanat textile avec les djellabas. Parmi ce qu’il reste de la muraille almohade, il faut souligner le minaret Al Banat et le Borj Belabbes.

Xerea

Quartier plus moderne que le précédent. On peut noter:

– Le Sanctuaire de Sidi Bu Hamed, au centre de la medina.

– La Mosquée Sidi Yacob, avec ses palmiers, qui constitue l’un des plus beaux ensembles monumentaux de la ville.

Hors de la Médina

À l’entrée de la ville, lorsque l’on vient de Larache, on retrouve le cimetière musulman avec le sanctuaire de Sidi Bougalet, patron de la ville, décoré avec un joli patio et une source, oeuvre du peintre espagnol Bertuchi.

L’ancien quartier général des troupes régulières, véritable ville militaire espagnole, est l’exemple néo-nasride le plus important du protectorat. Il faut essayer de visiter la Salle des Drapeaux, le poste et le pavillon de commandement avec la Tour de l’Horloge, qui ressemble à la Tour d’Or de Séville, et les monumentales portes d’entrées.

De l’époque espagnole, on peut aussi admirer l’Eglise du Sacré-Cœur, aujourd’hui centre social des Filles de la Charité, avec sa belle façade et sa large tour. L’Hôtel d’Espagne, le Conseil municipal, le groupe scolaire d’Espagne, le bâtiment néo-colonial de l’Intervention sont aussi à voir. 


Dormir et manger

Étant donné que ce n’est pas une ville touristique, nous n’y trouvons pas d’hôtels de qualité. Pour se loger, il est préférable d’aller à Larache à 30 km ou à Assilah à 75 km. Pour manger, il y a des restaurants populaires dans la zone commerciale et au niveau du souk. L’auberge située à l’entrée de Larache est de meilleure qualité.

Conseils pour dormir à Larache

Dormir à Assilah


Environs

Le Mausolée du Roi Abdelmalik Saadi: situé à l’endroit où a eu lieu la Bataille des Trois Rois, au nord de la ville (Mehacen). On y accède par la route de Tnine de Sidi Yamani, avant d’arriver au village de Telata de Raisana; à un kilomètre après le pont du fleuve Makhazine, il faut bifurquer au niveau d’un chemin de 4 km, à l’est (35 º9`22« N 5º 57`47 « W), à la confluence de ce fleuve avec l’Uarur. 

Route de Chefchaouen

Il s’agit d’une zone de collines qui s’élèvent jusqu’aux montagnes du Rif, idéale pour les amoureux de la nature. On peut la parcourir en suivant une route sinueuse qui s’introduit dans le Rif et longe le cours du fleuve Lucus. 

Cette route passe par l’ancienne kabyle d’Ahl Serif, avec les souks ruraux d’El Arba de Sidi BukerBojediouane et Taatof, Beni Issef et Mechrah.
À Taatof, il est possible de se loger dans des gîtes ruraux.

Depuis cet endroit, on peut dévier par des chemins forestiers en direction du souk de Beni Aros, un centre d’élevage au pied de la cordillère du Rif. À partir de là, on accède à Muley Abdeselam et Tétouan.

La route entre dans le territoire de Gomara, dans le Rif occidental et l’actuelle province de Chefchaouen, traverse le Parc naturel du Djebel  Sougna, où est située la commune rurale de Tanakoub, et arrive au carrefour de Dardara, avec les routes de Tétouan et Meknès-Al Hoceïma.

Pour dormir à Tanakoub, nous vous recommandons la Maison Rurale Houmar et, près de Dardara, l’Auberge Dardara. Dans la montagne, ne manquez pas la Maison rurale Ouled Ben Blal.

Route de Rabat

Arbaoua se situe à 10 km. Elle représentait l’ancienne frontière entre les protectorats. Le village se trouve en haut d’une colline et, dans ses environs, on retrouve une magnifique réserve de chasse qui est utilisée depuis l’époque almohade. Sur la route, on peut voir l’ancienne frontière franco-espagnole avec un monument commémorant l’indépendance du pays en 1956. 

À partir de ce village, et en empruntant des routes locales bien goudronnées, on arrive à la région du Shahel, une zone au sol sableux avec de larges espaces d’irrigation. Parmi les petites communes de cette zone, on peut noter Lalla Minuna, un centre producteur de fraises et de miel, et Dlalha, connue pour la production de pastèques.

La route continue vers Moulay Bousselhamun centre agricole au niveau duquel on retrouve un marabout, une réserve naturelle et une magnifique plage.

En suivant la route de Rabat, on atteint Souk el Arba du Rhab, un village entouré de terres très fertiles qui l’ont transformé en un important centre agricole de la province de Kenitra.
La route finit à Kenitra et Rabat.


Sur la carte


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